La CCDH révèle les atteintes aux droits de l’homme dans le domaine de la psychiatrie et de la santé mentale.
Connue pour protéger depuis 52 ans les enfants et adultes de la contention psychiatrique, des électrochocs et d’autres abus, la CCDH précise que 2021 a été une année déterminante dans la prise de conscience que la psychiatrie coercitive provoque des dégâts.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a publié un rapport accablant qui dénonce les pratiques psychiatriques coercitives qui, selon elle, « sont omniprésentes et de plus en plus utilisées dans les services de pays du monde entier… »
Décès, suicides dans les hôpitaux psychiatriques, une grande enquête devrait être ouverte dans notre pays.
Nos aînés méritent que nous les respections, que nous respections leurs droits les plus fondamentaux, celui à leur propre intégrité physique et psychique.
La recrudescence récente de fusillades de masse a ravivé l’inquiétude à propos du comportement violent et suicidaire provoqué par les médicaments psychotropes.
Un jeune homme du Minnesota se bat contre un traitement ordonné par le tribunal consistant en électrochocs dommageables pour le cerveau et qui lui est imposé.
En 1938, le psychiatre italien Ugo Cerletti, inspiré par une méthode pratiquée dans les abattoirs pour étourdir les porcs avant de les saigner, introduisit le traitement par électrochocs en psychiatrie.
La CCDH a reçu une alerte concernant la manière dont sont traités les patients psychiatriques atteints du Covid-19 à hôpital Saint-Jacques de Nantes.
Une manifestation pacifique s’est déroulée le 9 novembre 2019 à Budapest pour protester contre l’utilisation du traitement par électrochocs, qui est toujours administré de nos jours dans différents pays, dont la Suisse.
5% des suicides surviennent lors d’un séjour dans une unité psychiatrique. Ne devrait-on pas mener des investigations sur la prise en charge dans les établissements psychiatriques ?