Quelles sont les conséquences des diagnostics et des prescriptions ?
« Étiqueter un enfant “malade mental” est une stigmatisation, non un diagnostic. Lui donner un psychotrope, c’est l’empoisonner, non le soigner […] Aucun comportement, qu’il soit bon ou mauvais, n’est une maladie ou ne peut être une maladie. Ce n’est pas ça une maladie. Donc, peu importe comment l’enfant se comporte, il n’y a rien à examiner. S’il a une maladie, il doit alors y avoir un facteur scientifique qui peut être diagnostiqué par un médecin ou faire l’objet d’analyses médicales. C’est pour cela que le médecin vous prend beaucoup de sang et vous fait des radios. Il ne veut pas savoir comment vous vous comportez… » Feu Dr Thomas Szasz, Professeur émérite de psychiatrie, 2007
Le 20 octobre 2024, la presse nous informait qu’en Suisse, quelque 92 000 enfants et adultes ont reçu de la Ritaline en 2023, ce qui représente une forte hausse par rapport à 2022. Et cela semble continuer, car les analyses des échantillons d’eaux usées montrent un pic au premier trimestre en 2024.
Chaque jour semble être une lutte pour certains. Les enseignants sont parfois confrontés à des enfants difficiles, agressifs, turbulents ou ayant une quelconque souffrance morale.
Les diagnostics psys et la prescription de Ritaline sont-ils vraiment une solution ?
Il faut savoir qu’en 1987, le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité, également connu sous le nom de TDAH, a été reconnu par un vote à main levée par des membres de l’American Psychiatric Association (APA). Il s’agit d’un consensus, pas d’une science.
La psychiatrie a érigé toutes ces souffrances au rang de maladies, pour lesquelles une substance miracle est la solution. Il faut mentionner que l’industrie pharmaceutique a soigneusement caché la fréquence des effets secondaires graves aux médecins. De plus, la majorité des études négatives n’ont pas été portées à leur attention.
Est-ce que chaque patient – ou son représentant – a été informé des véritables risques de la Ritaline et d’autres substances à base de méthylphénidate (Concerta, Medikinet, etc.) et sur la validité des diagnostics psychiatriques ?
Le Journal de l’Association américaine de psychiatrie du 22-29 août 2001, indiquait : « Attention, la Ritaline agit comme la cocaïne ».
Swissmedic : mise en garde contre les effets indésirables
Il est vital d’informer, de rappeler ce que Swissmedic indique sur son site : TEXTES OBLIGATOIRES DES INFORMATIONS SUR LE MÉDICAMENT DEX-/MÉTHYLPHÉNIDATE.
En voici un extrait :
« Indépendamment de leur fréquence, les effets indésirables cliniquement importants ou graves associés aux médicaments contenant du méthylphénidate sont les suivants :
- Troubles psychiatriques : suicide, tentatives de suicide, pensées suicidaires, comportements stéréotypés (souvent répétés de façon pathologique), hallucinations tactiles
- Maladies cardiaques : mort cardiaque subite, infarctus du myocarde
- etc. »
Au vu de ce qui précède, comment peut-on encore autoriser la prescription de telles substances ?