« Mort suspecte dans une clinique psychiatrique » au Tessin
11 juin 2021
C’est ce que rapportait le journal « La Regione ».
Un patient meurt dans un hôpital psychiatrique. Situation dramatique, certes, mais malheureusement pas isolée ! Une enquête devrait systématiquement être ouverte pour chaque cas de décès en psychiatrie.
En effet, la prescription de psychotropes est inquiétante et les effets délétères de ces substances sont peu ou pas du tout communiqués aux consommateurs.
Mise en garde contre les psychotropes
Depuis les années 2000, pas moins de 250 mises en garde et études internationales ont été publiées au sujet des médicaments psychiatriques, dénonçant leurs effets secondaires graves. Parmi ceux-ci, notons hallucinations, irritabilité, agitation, hostilité, comportement psychotique, agressif, violent ou suicidaire.
Dans cet article, il est fait mention du Clopixol, du Temesta et du Zyprexa. Selon le Compendium Suisse des médicaments, la liste de leurs effets secondaires est longue.
Concernant le Zyprexa par exemple, 25 mises en garde d’agences de réglementation pharmaceutique de sept pays ont été émises. Seize études mentionnent des risques de troubles cardiovasculaires.
Le consentement éclairé est-il respecté ?
Ce décès soulève également un point important sur l’information donnée au patient ou à son représentant. Selon la brochure « L’essentiel sur le droit des patients », il est dit à l’article 1 : « Le patient a le droit d’être informé de manière claire et appropriée sur son état de santé, sur les examens et traitements envisageables, sur les conséquences et les risques éventuels qu’ils impliquent, sur le pronostic et sur les aspects financiers du traitement. Au moment de son admission dans un établissement de soins, le patient reçoit, en principe, une information écrite sur ses droits et ses devoirs et sur les conditions de son séjour. »
Cet article est-il vraiment respecté ?
Décès, suicides dans les hôpitaux psychiatriques, une grande enquête devrait être ouverte dans notre pays, car selon l’Office fédéral de la santé publique, le risque de suicide des patients pendant ou juste après un séjour en clinique psychiatrique est élevé. 5 % des suicides surviennent lors d’un séjour dans une unité psychiatrique. (1)
Trop de vies et de familles ont été brisées, des investigations s’imposent !
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