Psychiatrie et prévention du suicide

SUISSE – Notre pays enregistre en moyenne 3 suicides par jour. Pour un pays aussi petit, ce chiffre est alarmant.

Certes, la vie n’est pas toujours facile. Certaines situations semblent parfois insurmontables. On salue aujourd’hui les organismes et les individus qui essaient d’y faire quelque chose.

Il est important de relever aussi que le risque de suicide des patients, pendant ou juste après un séjour en clinique psychiatrique, est élevé. C’est ce qu’annonce l’Office fédéral de la santé publique.

5% des suicides surviennent lors d’un séjour dans une unité psychiatrique. Ne devrait-on pas mener des investigations sur la prise en charge dans les établissements psychiatriques ?

Depuis les années 2000, pas moins de 250 mises en garde et études internationales ont été publiées au sujet de médicaments psychiatriques, dénonçant leurs effets secondaires graves. Parmi ceux-ci, notons hallucinations, irritabilité, agitation, hostilité, comportement psychotique, agressif, violent ou suicidaire.

Malgré ces mises en garde, on continue à prescrire des psychotropes aux effets dangereux !

On observe aussi une multiplication des actes insensés commis par des individus ayant perdu la maîtrise d’eux-mêmes, certains ayant tué sans raison des êtres qui leur étaient chers.

Afin de remédier à cette situation alarmante, il serait utile de suivre les recommandations suivantes :

  1. Mener des enquêtes approfondies sur la corrélation entre traitement psychiatrique et comportement violent et suicidaire.
  2. Rendre obligatoire une analyse toxicologique pour déceler la présence éventuelle de médicaments psychiatriques chez tout individu ayant commis un homicide ou un crime violent grave.
  3. S’assurer que, lorsque des médicaments psychotropes sont impliqués dans un tel crime, le psychiatre ou le médecin ayant prescrit ces médicaments assume une part de responsabilité.
  4. Tout médecin qui prescrit un psychotrope ayant fait l’objet d’une mise en garde officielle (telle que risque de suicide, violence, psychose, etc.) devrait obligatoirement informer le patient de ces risques par écrit.

Trop de vies et des familles ont été brisées ! Il est temps de réagir !

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