Zurich : elle se suicide à 18 ans
Le 4 octobre dernier, le 24 Heures nous informait d’un terrible drame, le suicide d’une jeune fille de 18 ans. Elle était à peine sortie de l’hôpital.
Dans l’article, il est précisé que cette jeune fille suivait un traitement psychiatrique dès l’âge de 9 ans jusqu’au jour où elle décida d’en finir.
Plusieurs questions se posent : quelle est la part de responsabilité des psychiatres et de l’hôpital psychiatrique suite à ce terrible drame ? Est-ce que le consentement libre et éclairé a été respecté quant aux effets réels des psychotropes prescrits ? Qu’est-ce qui a été administré à cette jeune fille ?
Des actes insensés
Depuis plus de 30 ans, on observe une multiplication des actes insensés commis par des individus ayant perdu la maîtrise d’eux-mêmes, certains ayant tué sans raison des êtres chers, d’autres se suicidant. Une constante émerge des investigations suite à ces drames : pour la grande majorité des cas, l’individu auteur d’un tel acte était sous l’emprise de médicaments psychotropes ou suivait un traitement psychiatrique.
Mise en garde sur les effets des psychotropes
Près de 409 mises en garde sur les effets secondaires des psychotropes ont été publiées, dont hallucinations, hostilité, homicide, psychose, tentatives de suicide, suicide, pour n’en citer que quelques-uns. La prise de psychotropes comporte un risque, mais le sevrage également. Les effets du sevrage des médicaments psychiatriques peuvent persister durant des mois, voire des années. Le Psychotherapy and psychosomatics Journal a publié en octobre 2012 une étude sur les effets du sevrage continuant six semaines après l’arrêt de la prise d’antidépresseurs ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, classe de médicaments antidépresseurs couramment utilisés pour traiter la dépression, l’anxiété et certains autres troubles psychiatriques).
Habituellement, on justifie les échecs thérapeutiques par un manque de personnel, par la complexité du cas du patient ou par l’aggravation de sa maladie. Pourquoi ne remet-on jamais en question la fiabilité du diagnostic ou la qualité et l’efficacité du traitement psychiatrique ?
Trop de vies ont été brisées ! Il est temps d’agir !
Avertissement : Personne ne devrait interrompre sa consommation de médicaments psychiatriques sans l’avis et l’assistance d’un médecin.