Lisez le rapport complet et documenté de la CCDH Internationale intitulé : « Médicaments psychiatriques : cause de violence et de suicide – Tueries dans les écoles et autres actes de violence insensés ». Version en anglais – (bientôt disponible en français)
Les médicaments psychiatriques jouent-ils un rôle lors de tueries dans les écoles et autres actes insensés ?
Bien qu’il puisse y avoir de nombreuses raisons pour expliquer les meurtres de masse, les crimes violents et les suicides, et qu’il existe tout autant de solutions proposées pour les endiguer et de fonds investis dans leur prévention, les actes de violence insensés se poursuivent sans relâche. Un aspect qui n’a jamais fait l’objet d’une enquête gouvernementale est le lien qu’il pourrait y avoir entre ces actes de violence insensés et odieux, (tels que les tueries dans les écoles) et le fait que l’auteur soit sous l’influence de médicaments psychiatriques, dont il est prouvé qu’ils provoquent de la violence, de la manie, de la psychose, de la dépersonnalisation et même des idées homicides.
Avec des millions de personnes sous médicaments psychiatriques, il est évident que toutes ne vont pas nécessairement connaître des épisodes de violence, de manie, de psychose ou avoir des idées homicides. Cependant, selon les avertissements de l’Agence internationale de réglementation des médicaments, un certain pourcentage d’entre elles le feront. Et personne ne sait qui sera le prochain.
Tueries et violences dans les écoles
Au moins 39 tueries et/ou actes de violence liés à l’école ont été commis par des personnes prenant ou arrêtant des médicaments psychiatriques, faisant 200 blessés et 100 morts. Pour d’autres tueries dans les écoles, les informations concernant la consommation de médicaments par l’auteur n’ont jamais été rendues publiques, ne permettant ni de confirmer ni d’infirmer qu’ils étaient sous l’influence de médicaments prescrits. Cette liste comprend non seulement les personnes ayant utilisé des armes à feu, mais aussi celles ayant utilisé des couteaux, des épées et des bombes. De plus, cette liste ne comprend que les cas où les rapports toxicologiques et/ou la consommation de médicaments psychiatriques ont été divulgués. Le plus souvent, ces informations ne sont pas rendues publiques.
Rapport complet sur l’enquête concernant le lien entre les médicaments psychiatriques et la violence
Le groupe de surveillance de la santé mentale, Citizens Commission on Human Rights (CCHR) International, a rédigé un rapport complet de 64 pages qui détaille plus de 60 exemples de tueries dans des écoles et dans des lieux publics, d’agressions à l’arme blanche et d’actes de violence insensés commis par des personnes sous l’influence de médicaments psychotropes ou souffrant de graves symptômes de sevrage. Il fournit également plus de 30 études qui établissent un lien entre les antidépresseurs, les antipsychotiques, les psychostimulants, les stabilisateurs de l’humeur et les sédatifs-hypnotiques et des effets indésirables tels que l’hostilité, la manie, l’agressivité, l’automutilation, le suicide et les pensées homicides.
Citer la maladie mentale comme « cause »
Les médias citent des experts qui affirment que ces individus sont « mentalement perturbés » ou souffrent de « troubles mentaux non traités », mais cela n’explique pas le niveau de violence auquel nous assistons, ni ce qui pousse une personne à appuyer sur la gâchette ou à faire délibérément s’écraser au sol un avion, tuant les 150 personnes à bord.
Une analyse de la littérature scientifique publiée dans Ethical Human Psychology and Psychiatry concernant le « taux stupéfiant » de maladies mentales au cours des 50 dernières années a révélé que ce ne sont pas les « maladies mentales » qui sont à l’origine du problème, mais plutôt les médicaments psychiatriques prescrits pour les traiter. Par conséquent, le fait de citer un trouble mental n’est pas un indicateur de comportement agressif ; cependant, il est prouvé que les médicaments prescrits pour le traiter provoquent ce type de comportement.
L’utilisation de médicaments psychiatriques doit être divulguée dans le cadre des enquêtes
Les partisans des médicaments affirment que de nombreuses tueries et actes de violence n’ont pas été corrélés à la prise de médicaments psychiatriques (psychotropes), mais c’est précisément là où réside le problème. Cela n’a été ni confirmé ni réfuté, car les forces de l’ordre ne sont pas tenues d’enquêter ou de signaler les médicaments prescrits liés à des actes de violence, et les médias posent rarement la question. Dans le cas des rapports toxicologiques, le coroner peut décider de ne pas rendre public l’intégralité du rapport, même lorsque l’auteur des faits est décédé.
La CCHR reconnaît que tous les meurtriers violents n’ont pas été reconnus comme étant sous l’influence ou en sevrage d’un médicament psychotrope au moment où ils ont commis leur crime. Mais il arrive que dans de nombreux cas, ces médicaments n’apparaissent que lorsque des journalistes d’investigation enquêtent sur le passé du meurtrier. Et les médias ne posent pas toujours les bonnes questions.
Par conséquent, certaines des recommandations contenues dans le rapport sont les suivantes :
– Des audiences législatives devraient être organisées afin d’étudier de manière approfondie la corrélation entre les traitements psychiatriques et la violence et le suicide.
– Les tests toxicologiques pour les médicaments psychiatriques devraient être obligatoires dans les cas où une personne a commis une fusillade de masse ou un autre crime violent grave. Les informations recueillies seraient ensuite intégrées à une base de données nationale accessible à toutes les branches et à tous les niveaux des forces de l’ordre.

