Le co-pilote de Germanwings qui a délibérément provoqué le crash de l’avion a été pendant 18 mois sous traitement psychiatrique

«Andreas Lubitz, co-pilote de Germanwings qui a délibérément provoqué le crash du vol 9525 dans les Alpes françaises, tuant les 150 personnes à bord, avait été pendant 18 mois sous traitement psychiatrique. C’est ce qu’a rapporté le journal Bild vendredi dernier, citant des sources anonymes au sein de Lufthansa, compagnie mère de Germawings. Le pilote avait souffert d’une “grave dépression” en 2009.»
«Andreas Lubitz, co-pilote de Germanwings qui a délibérément provoqué le crash du vol 9525 dans les Alpes françaises, tuant les 150 personnes à bord, avait été pendant 18 mois sous traitement psychiatrique. C’est ce qu’a rapporté le journal Bild vendredi dernier, citant des sources anonymes au sein de Lufthansa, compagnie mère de Germawings. Le pilote avait souffert d’une “grave dépression” en 2009.»

Par CCDH International – 27 mars 2015

De nombreux rapports publiés récemment révèlent qu’Andreas Lubitz, co-pilote de Germanwings qui a délibérément crashé le vol 9525 dans les Alpes françaises, tuant les 150 personnes à bord, avait été sous traitement psychiatrique.

Ce dont les médias ne parlent pas, c’est du fait qu’il était probablement sous l’influence d’antidépresseurs connus pour causer des effets tels que dépersonnalisation, manie, psychose et même idées d’homicide, étant donné qu’il avait été sous traitement psychiatrique pendant plus de 18 mois. De plus, Lubitz ne serait pas le premier pilote de vols commerciaux à avoir provoqué intentionnellement le crash d’un avion alors qu’il était sous l’influence de psychotropes. En 2010, le National Transportation Safety Board (NTSB) a publié un rapport sur la cause probable du crash d’un avion à Mount Airy en 2008, où tout le monde à bord avait été tué. Les tests de toxicologie avaient révélé que l’on avait retrouvé du Zoloft, un antidépresseur, dans son organisme. Selon ce rapport, des officiels ont déclaré que le pilote «avait un comportement non professionnel» et que l’enregistrement de la voix dans le cockpit indiquait que le pilote chantait «Sauve ma vie, je descends pour la dernière fois» peu avant le crash de l’avion.

Les faits qui ressortent concernant le traitement de Lubitz:

Russia Today (RT) rapporte: «Citant des sources anonymes au sein de la Lufthansa, compagnie mère de Germanwings, Bild (un journal allemand) a rapporté vendredi que Lubitz avait eu un traitement psychiatrique pendant 18 mois. Le pilote avait souffert d’une “grave dépression” en 2009».

Selon Reuters, «Le pilote qui semble avoir délibérément provoqué le crash d’un avion transportant 149 autres personnes dans les Alpes françaises, avait reçu un traitement psychiatrique pour “un épisode grave de dépression”. […] Citant quelques documents internes et les sources de Lufthansa, le Bild a rapporté que Lubitz avait été en traitement psychiatrique durant une année et demie.»

Un rapport de la Federal Aviation Administration de 2007 a révélé que, dans les 61 crash d’avions entre 1990 et 2001, “l’état psychologique du pilote ou le recours à des ISRS avait été désigné comme étant la cause probable ou un facteur contributif dans 31% (19/61) des accidents”.

The Guardian rapporte que «les enquêteurs qui ont effectué des recherches dans l’appartement du co-pilote du vol de Germanwings à Düsseldorf, qui s’est écrasé mardi dans les Alpes françaises, ont découvert la preuve qu’il avait caché une maladie à ses employeurs. C’est ce qu’ont déclaré les procureurs vendredi. La preuve était une ordonnance du médecin déchirée, qui l’avait mis en arrêt de travail le jour du crash. “Les documents médicaux trouvés indiquaient qu’il était malade et qu’il suivait un traitement médical”, ont signalé les procureurs dans leur déclaration.

Mirror a déclaré que «le co-pilote meurtrier, Andreas Lubitz, 27 ans, avait été soigné à l’hôpital deux semaines avant le crash de l’avion qui a tué 150 personnes. Il s’était rendu dans une clinique universitaire de Düsseldorf en février et en mars. La plus récente visite date du 10 mars, exactement deux semaines avant qu’il dirige l’Airbus A320 de Germanwings vers son issue fatale. L’hôpital a déclaré que Lubitz était venu pour faire une “évaluation diagnostique” mais avait insisté sur le fait qu’il n’était pas traité pour dépression. […] Ils ont confirmé qu’il souffrait d’une maladie grave qu’il avait cachée à Germanwings, son employeur. D’après certaines sources, un des certificats médicaux a été signé par un neurologue ou un psychologue de la région.

Les règlements de la Lufthansa, compagnie mère de Germanwings, concernant la consommation de psychotropes ne sont pas connus. Mais aux Etats-Unis, selon un règlement institué en 2008, la Federal Administration Aviation (FAA) autorise les pilotes à consommer des antidépresseurs, et ce, malgré les 134 mises en garde émises par 11 pays différents – notamment le Royaume-Uni, le Canada, le Japon, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Irlande, la Russie, l’Italie et l’Allemagne – en raison des idées suicidaires qu’ils peuvent provoquer.

Etant donné le nombre croissant de catastrophes aériennes incompréhensibles qui se produisent apparemment sans raison, on peut commencer à se poser la question de la consommation des antidépresseurs, d’autant plus qu’un rapport de la FAA de 2007 a révélé que, sur les 61 crash d’avions entre 1990 et 2001, «l’état psychologique du pilote et/ou l’utilisation des ISRS avait été signalé comme étant la cause probable ou un des facteurs importants dans 31% (19/61) des accidents».

Soit Lubitz prenait des médicaments psychiatriques, soit il était en train de s’en sevrer. Le fait est que, dans les deux cas, il y a suffisamment de preuves pour montrer qu’on devrait interdire aux pilotes commerciaux de consommer des antidépresseurs ou des psychotropes.

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