Paris: la CCDH a inauguré son exposition Psychiatrie: la vérité sur ses abus

Alors que le 8ème Congrès mondial de la santé mentale des femmes a eu lieu à Paris du 5 au 8 mars dernier, la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme (CCDH) a tenu son exposition Psychiatrie: la vérité sur ses abus du vendredi 1er au jeudi 14 mars 2019 au 5 rue du Cloître Saint-Merri à Paris.

Le cocktail d’inauguration a eu lieu le vendredi 1er mars 2019 à 20h. L’exposition était ouverte au public du 1er au 13 mars de 10h à 21h, et le 14 mars de 10h à 18h.

Une conférence-débat sur le thème: «Situation de la psychiatrie en France» a eu lieu le mardi 12 mars 2019 à 20h en présence de la Présidente de l’association.

Le 8ème Congrès mondial sur la santé mentale des femmes avait pour sujet les femmes et plus précisément les femmes enceintes, les jeunes mamans et également les nouveau-nés et les enfants.

Au regard des nombreux abus et traitements inhumains et dégradants de la psychiatrie, la CCDH s’inquiète pour la santé et le bien-être des femmes et des enfants.

Tout d’abord, la CCDH a obtenu de l’assurance maladie les statistiques du nombre de séances d’électrochocs (sismothérapie) remboursés chaque année en France. En 2016 (derniers chiffres publiés), plus de 25 000 séances d’électrochocs ont été comptabilisées, dont un certain nombre réalisées sur des femmes enceintes.

Or, la sismothérapie consiste en un courant électrique pouvant aller jusqu’à 200 volts envoyé directement dans le cerveau du patient. Ce «traitement» entraîne des crises d’épilepsie très importantes pouvant sérieusement menacer la vie de la personne.

En outre, il n’existe aucune preuve scientifique prouvant un quelconque bénéfice. A contrario, de nombreux effets indésirables peuvent survenir tels que des lésions irréversibles au cerveau, des pertes de mémoire plus ou moins importantes, des difficultés à parler et à marcher, etc. Certains patients deviennent de véritables légumes après seulement quelques séances.

L’inventeur des traitements par électrochocs, le psychiatre Ugo Cerletti, avait d’ailleurs affirmé que: «Lorsque j’ai vu la réaction du patient, je me suis dit: “Ça devrait être aboli.”»

En dépit du caractère extrêmement dangereux de la sismothérapie, celle-ci est malgré tout administrée à des femmes portant la vie, pouvant ainsi entraîner un risque pour sa survie et pour celle de son futur enfant.

Par ailleurs, un autre aspect du Congrès sur la santé mentale des femmes inquiète fortement la CCDH: les psychotropes administrés aux femmes enceintes et aux enfants.

En effet, des médicaments psychiatriques tels que la Ritaline sont donnés aux enfants dès l’âge de 6 ans. Ce «traitement» étant sensé guérir le Trouble de Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité, peut entraîner des modifications de la pression artérielle, des troubles cardiaques, des cas de mort subite, etc.

À ce sujet, le psychiatre Patrick Landman affirmait que: «Le TDAH n’existe pas scientifiquement: rien n’a été découvert, ni en génétique, ni en biochimie, ni en imagerie.»

En effet, ce soi-disant trouble mental a été ajouté dans le Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux (DSM) après un vote à mains levées de plusieurs psychiatres de l’association américaine de psychiatrie.

En dépit qu’aucune preuve scientifique ne peut clairement et précisément dépister un enfant atteint de TDAH, les enfants sont mis sous Ritaline, une drogue très puissante et dérivée d’une amphétamine classée comme stupéfiant par l’ONU.

Ces faits représentent un véritable problème de santé publique et cela doit cesser.

Le congrès a été organisé en partenariat avec l’Association Européenne de Psychiatrie, qui est elle-même sponsorisée par de nombreux laboratoires pharmaceutiques.

Les organisateurs du congrès sont en conflits d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique (Servier, Astrazeneca, Janssen-Cilag, Lilly, Sanofi, Novartis, etc.), notamment le Docteur Gressier, le Docteur Thibaut, le Docteur Corruble, le Docteur Falissard, et bien d’autres.

La CCDH a donc tenu son exposition dans le même temps pour dénoncer les abus psychiatriques.

Pour toute information, contactez la Présidente de la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme par e-mail: info[at]ccdh.fr

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